Mur derrière le marché de la Boqueria, Barcelone
"Le Chili, c'est comme un film de Kusturica".
Histoire racontée sur les toits de Barcelone, une nuit de pleine lune
"J'étais encore chez moi au Chili à l'époque. Une nuit, j'entends passer un van sous ma fenêtre. Les gens à l'intérieur sont en train de crier ou de chanter. Il s'en vont. Et repassent dans ma rue. Trois fois. Puis ils s'arrêtent sous ma fenêtre et crient mon nom. C'était des amis à moi. "Descends!" Il était 3 heures du mat. Je descends. Et on part à fond la caisse dans les rues de Valparaiso.
Mon ami au volant m'explique tout surexcité qu'il veut aller rendre ses vêtements à son ex-copine qui l'a quitté. Il en était fou amoureux. "Maintenant, à 3 h du mat?" "OUAIS!" "Bon, ok...". On arrive devant la maison de la fille. Il descend avec un grand sac rempli de vêtements. Et là, avec l'autre copain, on le regarde s'avancer vers l'entrée, poser le sac sous la véranda, l'asperger d'eau de Cologne, craquer une allumette et faire un feu de joie avec les affaires de la fille..." "Non!" "Te lo juro."